Misère, gris, camps, enfants, beauté, partage,
Misère, gris, camps, enfants, beauté, partage, richesse... Voici les quelques mots que je garderai de mon trop court séjour à Southville...
La population de Calamba vivait auparavant sur une décharge de Manille et a été relocalisée par le gouvernement philippin dans des baraquements a Southville. La plupart de leur revenus provenant de la peche et de la récolte des déchets, aujourdhui, ils n'ont plus de travail et sont livrés à eux memes dans ces baraques qui ressemblent littéralement à des camps de la mort.
L'accés à l'eau se limite à 30 minutes par jour et beaucoup n'ont pas d'electricité. Inutile d'ajouter que les conditions de vie sont plus que précaires, les enfants s'entassent par centaines dans les classes, les femmes accouchent sans anesthésie dans le dispensaire du village, les enfants se promènent pieds-nus et couverts de crasse...
Les photos, je crois, parlent d'elles memes.